Monsieur le Président, sur cette affaire-là, pour le moment l’état des lieux est que vous n’intervenez que sur les territoires dits « vulnérables ». Nous proposons une généralisation de ce soutien pour deux raisons.
Une première raison concerne l’équité territoriale. En effet, la viabilisation des zones d’activités économiques, que ce soit la desserte routière, l’anticipation des réseaux de fluides, la couverture fibre, a un coût identique dans toutes les zones d’activités économiques. Par contre, la revente de foncier aux entreprises est une autre histoire : quelque part en Corrèze, en Creuse, dans le Lot-et-Garonne, c’est 30 euros du mètre carré, et sur le littoral aquitain on est entre 110 et 150 euros du mètre carré. Il y a là une inéquité majeure. Cela fait plusieurs fois que l’on vous le dit. Entendez les territoires qui vous le disent.
Mais il y a aussi quelque chose que vous ne voyez pas dans cette affaire, ou en tout cas qui n’est pas dit : ces zones d’activités économiques sont la meilleure manière de faire de l’économie propre au niveau d’un certain nombre d’enjeux – je veux parler du traitement des eaux, des déchets. Vous n’arriverez pas à rapprocher à la fois développement économique et enjeux Néo Terra si vous n’avez pas un parti pris actif dans l’élaboration et le maillage du territoire de Nouvelle-Aquitaine de ces zones d’activités économiques de nouvelle génération.
Donc pour ces 2 raisons, nous vous proposons de faire marcher ensemble développement économique et développement durable, de faire marcher ensemble SRDEII, équité territoriale et développement durable, et nous vous proposons donc d’élargir cette participation de la Région à l’immobilier et au foncier d’entreprise.